Tout a commencé en Novembre 2007 où j'ai lancé l'idée de faire une randonnée de nuit sous une pleine lune. Il nous arrivait souvent de rentrer en fin de journée avec la pénombre, sur le chemin du retour nous finissions nos randonnées "à la frontale", l'hiver surtout, lorsque le soleil se couche vers 17h. Il est particulièrement intéressant de randonner de nuit en cette saison car la clarté des étoiles et ou de la lune se reflète sur la neige. Donc sans lampe de poche il est possible, par une nuit complètement dégagée, de se diriger sans trop de problème.
C'est donc en Novembre, le 24, que j'ai organisé une sortie dans les Adirondacks (NY). Nous étions 8. L'objectif était de faire une ascension avec une pleine lune. Nous sommes donc arrivés dans le parc Samedi en fin de journée. Nous avons déposé nos sacs à dos au lean-to qui allait nous héberger pour la nuit (à notre retour) et nous avons commencé notre ascension vers 18h. Bon le ciel était un tantinet voilé mais ça ne nous a pas découragé. Enfin pas au début. La pleine lune, ben.... on ne la voyait pas beaucoup et elle ne nous éclairait pas énormément. Tant et si bien que vers 21h le groupe s'est séparé car la fatigue gagnait certains et le plaisir n'était plus la.
C'est donc en Novembre, le 24, que j'ai organisé une sortie dans les Adirondacks (NY). Nous étions 8. L'objectif était de faire une ascension avec une pleine lune. Nous sommes donc arrivés dans le parc Samedi en fin de journée. Nous avons déposé nos sacs à dos au lean-to qui allait nous héberger pour la nuit (à notre retour) et nous avons commencé notre ascension vers 18h. Bon le ciel était un tantinet voilé mais ça ne nous a pas découragé. Enfin pas au début. La pleine lune, ben.... on ne la voyait pas beaucoup et elle ne nous éclairait pas énormément. Tant et si bien que vers 21h le groupe s'est séparé car la fatigue gagnait certains et le plaisir n'était plus la.
Jean, Anik et moi avons décidé de continuer. Notre sommet ciblé était le mont Wright. Cela ne devait pas être trop dur sauf que le vent s'est mit de la partie. Le sommet n'a été atteint que par Jean et moi. Anik attendait une centaine de mètre en contrebas à l'abri derrière un rocher. Le vent soufflait tellement fort que sur le sommet j'étais obligé de me mettre à quatre pattes pour garder mon équilibre. La pleine lune ? On ne le voyait même plus.
Nous sommes revenus au campement vers 1h du matin. Nos amis s'inquiétaient de notre sort (Ils dormaient à point fermé quand nous sommes arrivés).
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Cette aventure m'a laissé sur ma faim. Et je voulais absolument, avant que la neige disparaisse, retourner faire une ascension de pleine lune. L'occasion s'est présentée cette fin de semaine. Vendredi 18 Avril je suis partit à la conquête du Mont Mansfield (dans le Vermont) pour monter cette montagne mais aussi dormir sur son sommet. Ils annonçaient un ciel dégagé, une température douce. Tous les ingrédients pour réussir mon projet.
Je quitte donc Montréal en fin d'après midi et je me retrouve au pied de la montagne vers 19h. Le temps est encore clair. Je suis déçu. La neige est presque inexistante. Je pars, équipé comme si j'étais encore en plein coeur de l'hiver. J'ai appris qu'il ne faut rien prendre pour acquis. Je pars donc avec une vingtaine de kilo sur le dos. Cela comprend une tente, des raquettes, des crampons, un sac de couchage (-20), de la nourriture (un déjeuner et des collations), 2 litres d'eau, 750ml de thé (bien chaud), une doudoune, et des vêtements supplémentaires pour le froid. Ah j'oubliais, un réchaud avec casserole et du combustible liquide. Bref je suis chargé mais ça se porte bien. Je ne me sens pas inconfortable. L'ascension s'est globalement bien passée. La neige, heureusement encore présente sur la montagne, était bien tapée. Je n'ai donc pas utilisé mes raquettes. Il faisait si doux que finalement je suis arrivé au sommet avec juste une couche de vêtement (pas de tuque, ni de gants). Il n'y avait même pas de vent. La lune était tellement brillante qu'on distinguait difficilement les étoiles.
Sur le top de la montagne, je distinguais les villages en contrebas. Sur le flanc nord-est il y a une station de ski (près de la ville de Stowe), je voyais ses dameuses préparer les pistes pour le lendemain. Le vent était quasiment nul. J'ai donc décidé de ne pas installer de tente et de dormir à la belle étoile. J'ai trouvé un petit coin avec encore un peu de neige (surface plus plate que l'irrégularité du sol rocailleux). Je me suis installé pour la nuit en me demandant si j'étais bien orienté pour voir le levé du soleil.
Et bien j'ai été chanceux. Mon petit nid douillet était orienté plein Est. Vers 5h, la clarté m'a réveillé et j'ai pu admirer le levé du soleil en haut du mont Mansfield, bien emmitouflé dans mon sac de couchage. Ce fut une agréable expérience.
À 8h je quittais ce sommet (Le "Chin" ) pour longer la crête de la montagne et ainsi rejoindre un autre sommet (le "Nose"). La vue était complètement dégagée. Je suis revenue à la voiture vers 11h30 du matin avec en tête la mission de repartir dès que possible faire d'autre ascension de nuit.
1 comment:
mechantes photos du lever du soleil. T'etais tout seul?
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